Trois cloches
furent installées dans le clocher en 1662 après avoir été bénies par François
Lebrasseur, tout à la fois curé d’Autrêches, licencié en droit et doyen chanoine
de Notre-Dame-des-Vignes.
A la plus
importante des 3 cloches avait été donné le nom de Louise-Anne :
son parrain étant Louis Gedoyn, conseiller du roi,
receveur général des finances de Soissons, et sa marraine Marie-Anne
de Gonnelieu, vicomtesse de Pernant et Autrêches, épouse de
Richard Gedoyn, chevalier d’une compagnie de chevau-légers dans
le régiment du roi.
Les armes des
Gedoyn et des Gonnelieu étaient gravées sur sa robe.
Louise-Anne
rythma fidèlement la vie d’Autrêches jusqu’en novembre 1914, date à laquelle les
canons français abattirent le clocher parce qu’il servait d’observatoire aux
allemands.
Elle fut
retrouvée apparemment intacte sous les décombres .
Néanmoins la
chute de ses 900 kg l’avait fendue : aussi dût-elle aller à la fonte. En 1793
les deux autres cloches avaient déjà subi un sort comparable puisqu’elles
avaient été elles aussi fondues pour être transformées canons pour la
République.
Bénies lors de
l’inauguration de l’église le 7 novembre 1937, trois nouvelles cloches rythment
la vie d’Autrêches .
Elles se nomment :