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Le clocher

 

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Levons les yeux vers le clocher

Fallait-il donc que la munificence des seigneurs d’Autrêches fût grande pour doter un village d’un pareil monument !

 Réplique exacte de la tour droite de Saint-Jean-des-Vignes de Soissons (construite vers 1520), le clocher d’Autrêches est sans conteste l’un des plus remarquable d’une région qui compte pourtant nombre de jolis clochers du même style (Taillefontaine, Hautefontaine, Coucy la Ville,......)

Assise sur la croisée du transept, la tour carrée qui supporte le clocher est soutenue à ses angles par des contreforts ornés de pilastres et par deux arcs-boutants dont les rampants sont surmontés par la dentelle de pierre qui caractérise si bien l’église d’Autrêches . Elle est percée de quatre fenêtres en partie masquées par des horloges arrêtées depuis fort longtemps...

La plateforme est soulignée par une riche balustrade ajourée avec à chaque angle un obélisque très simple et une gargouille.

Sur la terrasse, une magnifique flèche hexagonale en pierre d’une hauteur supérieure à 20 mètres s’élève dans le ciel.

Sa base est décorée d’arcades feintes en ogives tréflées dont quatre faces sont percées d’ouvertures ; les parties nues sont découpées en petits cintres qui simulent des écailles. Chaque angle est garni de 37 crochets formés de feuillages enroulés.

La flèche est portée dans l’intérieur sur un encorbellement gradué en quart de rond ayant à peine 16 centimètres d’épaisseur.

 

Trois cloches furent installées dans le clocher en 1662 après avoir été bénies par François Lebrasseur, tout à la fois curé d’Autrêches, licencié en droit et doyen chanoine de Notre-Dame-des-Vignes.

A la plus importante des 3 cloches avait été donné le nom de Louise-Anne : son parrain étant Louis Gedoyn, conseiller du roi, receveur général des finances de Soissons, et sa marraine Marie-Anne de Gonnelieu, vicomtesse de Pernant et Autrêches, épouse de Richard Gedoyn, chevalier d’une compagnie de chevau-légers dans le régiment du roi.

 Les armes des Gedoyn et des Gonnelieu étaient gravées sur sa robe.

 Louise-Anne rythma fidèlement la vie d’Autrêches jusqu’en novembre 1914, date à laquelle les canons français abattirent le clocher parce qu’il servait d’observatoire aux allemands.

 Elle fut retrouvée apparemment intacte sous les décombres .

 Néanmoins la chute de ses 900 kg l’avait fendue : aussi dût-elle aller à la fonte. En 1793 les deux autres cloches avaient déjà subi un sort comparable puisqu’elles avaient été elles aussi fondues pour être transformées canons pour la République.

Bénies lors de l’inauguration de l’église le 7 novembre 1937, trois nouvelles cloches rythment la vie d’Autrêches .

Elles se nomment :

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Henriette-Marie

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Jeanne-Marie-Françoise

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Marie-Chantal

 

Et ont respectivement pour parrain et marraine :

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Pierre Lefebvre et Henriette-Marie Moyen

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Louis Oger et Jeanne de Lupel

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Louis Lefevre et Claire Dutrilleux

Ses parrain et marraine ont voulu “ en souvenir des morts de notre village et de tous les soldats tombés à Autrêches au cours de la grande guerre ” que chaque fois qu’elle sonne,

Marie Chantal chante la paix

 
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Dernière mise à jour le 27 mai 2011.