Utilisant les 78 m de dénivellation du Rû d’Hosier entre sa source au-dessus de
Montécouvé et le confluent de l’Aisne de nombreux moulins s’installèrent jadis
sur 18 km de rivage.
Neuf moulins existaient encore il y a moins d’un siècle : Deux se trouvaient à
Autrêches, l’un à Hautebraye l’autre à Ponfare. Trois autres avaient déjà
disparu. Le moulin de Chevillecourt, le Moulin Rouge et le moulin de
Massenencourt (tous deux sur le Rû des tanneries).
En outre nous savons que le Moulin de Cagny appartenait aux seigneurs d’Autrêches
qui en avaient fait l’acquisition en 1636. Ce moulin fut transformé en tordoir à
huile en dépit des protestations des habitants de Saint Christophe contraints
d’amener leur blé au moulin d’Hautebraye ou au moulin du Patard.
Le moulin de Ponfare date probablement du milieu du XII ème siècle, date à
laquelle les moulins à eau se multiplièrent. Les paysans n’avaient plus alors à
user leurs forces et leur temps à broyer le grain avec les antiques meules
actionnées à la main. Autour du moulin s’établirent des habitations et en 1172
Enguerrand, abbé de Saint-Médard de Soissons autorisa les hommes de Vic à
habiter auprès de Pont Buffard (Ponfare) moyennant 3 sous par an. Il existait un
étang qui servait de réserve d’eau sur le Rû des tanneries avant 1914, le moulin
de Ponfare avait été, vers cette époque, reconverti en scierie.
Venons en aux meules : elles sont en silex aggloméré (pierre meulière) et
proviennent de la Ferté sous Jouarre. Elles sont au nombre de deux, l’une (meule
gisante) reste immobile tandis que la meule supérieure (meule courante) reçoit
pat des engrenages la transmission de la force employée.
Il n’est pas besoin de rappeler que les meules sont aujourd’hui presque
introuvables et qu’elles sont très recherchées pour leur qualité ornementale et
leur pouvoir évocateur d’un mode de vie révolu.
Comme celles du moulin de Largny à proximité de Villers-Cotterêts, elles seront
mises en valeur sur un cube de pierre.
Neuf moulins existaient encore il y a moins d’un siècle : Deux se trouvaient à
Autrêches, l’un à Hautebraye l’autre à Ponfare. Trois autres avaient déjà
disparu. Le moulin de Chevillecourt, le Moulin Rouge et le moulin de
Massenencourt (tous deux sur le Rû des tanneries).